Dès ce 30 novembre, l’équipe française de handball féminin se lance dans le Championnat du monde en affrontant l’Angola. Portées par deux titres précédents en 2003 et 2017, les Bleues visent une nouvelle victoire et font partie des favorites du tournoi. Pourtant, cette compétition intervient à huit mois des Jeux olympiques de 2024, une échéance majeure qui semble planer sur les esprits.

Malgré l’assurance que l’équipe française se positionnera parmi les meilleurs, avec des favoris clairement définis tels que la Norvège, le Danemark, les Pays-Bas, et peut-être l’Allemagne en surprise, selon Amélie Goudjo, consultante pour BeIN Sports, l’attention reste rivée sur les Jeux. La France, tout en se préparant pour ce Mondial, garde un œil attentif sur la médaille olympique, préférant la conserver plutôt que de décrocher un titre mondial.

La compétition, organisée pour la première fois dans trois pays différents – Norvège, Suède et Danemark – a commencé le 29 novembre et se terminera le 17 décembre. Les Bleues débutent leur campagne contre l’Angola avant d’affronter l’Islande et la Slovénie. Pour Estelle Nze Minko, la capitaine, un championnat réussi implique un retour avec une médaille.

Cependant, malgré l’importance du Mondial, l’ombre des Jeux olympiques persiste. Méline Nocandy souligne qu’il n’y a pas à choisir entre les deux compétitions. Elle insiste sur la nécessité de se concentrer sur le Championnat du monde, car les Jeux restent incertains pour beaucoup, compte tenu des risques de blessures ou de non-sélection. Olivier Krumbholz, le sélectionneur expérimenté, met en garde contre le relâchement : un bon résultat au Mondial renforcerait la confiance de l’équipe pour les JO, tandis qu’une performance décevante constituerait un signal fort pour améliorer la préparation estivale. L’évaluation par rapport à des équipes comme la Norvège, favorite à la fois au Mondial et aux JO, s’avère essentielle pour la France au cours de ce périple scandinave.