Mbappé face à la Tunisie : faut-il le laisser jouer ?
Alors que l’équipe de France est déjà qualifiée pour les huitièmes de finale et quasiment assurée de terminer en tête du groupe D, une question divise les observateurs : faut-il titulariser Kylian Mbappé contre la Tunisie ce mercredi ?
L’enjeu est de taille. D’un côté, certains estiment qu’il serait préférable de le préserver pour les étapes suivantes de la compétition. De l’autre, on considère qu’il a besoin de continuer à jouer pour garder le rythme et enrichir ses statistiques. L’ancien international français Alain Roche partage ce dilemme et s’interroge sur la meilleure décision à prendre.
Le besoin de le préserver
Pour de nombreux experts, laisser Mbappé au repos pourrait être une mesure de prudence intelligente. Une blessure à ce stade du tournoi pourrait compromettre ses performances lors des matchs à élimination directe. « Si l’on veut le protéger, autant le mettre sous cloche », a ironisé Alain Roche lors d’une intervention médiatique. Son avis fait écho aux craintes de certains supporters, inquiets de voir le prodige parisien subir le même sort que Neymar, souvent victime de blessures lors des grands rendez-vous.
Le besoin de jouer
Cependant, d’autres voix s’élèvent pour rappeler qu’un joueur de la trempe de Mbappé a besoin de temps de jeu pour rester en pleine forme et conserver son dynamisme. « S’il se sent bien physiquement et que Didier Deschamps estime qu’il doit jouer, alors pourquoi le priver de cette opportunité ? » interroge Alain Roche. Il souligne également que le risque de blessure est présent même à l’entraînement, et que Mbappé, en compétiteur acharné, pourrait vouloir être sur le terrain pour continuer à briller et étoffer ses statistiques personnelles.
Un équilibre à trouver
La décision finale appartient à Didier Deschamps, qui devra peser les avantages et les inconvénients d’une titularisation de Mbappé contre la Tunisie. Il est certain que l’équipe a besoin de ses cadres pour assurer le spectacle, mais la prudence impose de ne pas prendre de risques inutiles. Alors, repos ou titularisation ? La réponse ne tardera pas à tomber.