Le nom de Benjamin Pavard évoque pour beaucoup ce but mémorable face à l’Argentine en Coupe du monde 2018. Pourtant, malgré son statut de joueur du Bayern Munich et son expérience internationale avec les Bleus, le défenseur français estime qu’il ne reçoit pas la reconnaissance qu’il mérite. « En tant que Français, j’aurais aimé qu’on me respecte davantage dans mon pays », a-t-il confié. Ses prestations récentes avec l’équipe nationale suscitent en effet des doutes, laissant place à une question légitime : Pavard est-il toujours parmi les meilleurs au monde à son poste ?

Trent Alexander-Arnold (Liverpool)
Ce joueur anglais n’est pas le plus solide défensivement, mais il compense par une qualité de passe exceptionnelle et une contribution offensive précieuse. Véritable chef d’orchestre dans le système de Klopp, il redéfinit le rôle de latéral.

Achraf Hakimi (Paris Saint-Germain)
Le Marocain brille par sa vitesse et son impact offensif. Même s’il montre parfois des lacunes défensives, son influence dans les phases d’attaque en fait l’un des plus redoutés à son poste. Son passage à l’Inter Milan l’a confirmé.

César Azpilicueta (Chelsea)
Expérimenté, polyvalent et discipliné, Azpilicueta est un défenseur fiable. Qu’il joue à droite ou dans l’axe, il fait preuve d’une régularité exemplaire. Son sens du placement et son leadership pèsent lourd dans la balance.

Giovanni Di Lorenzo (Naples)
Latéral titulaire de la sélection italienne championne d’Europe, Di Lorenzo s’est distingué par sa rigueur défensive. C’est ce qui lui a permis de s’imposer dans le onze de départ à l’Euro 2021, reléguant Florenzi sur le banc.

Kyle Walker (Manchester City)
Doté d’une vitesse impressionnante, l’Anglais s’est mué en défenseur central dans un schéma à trois, tout en conservant ses instincts de latéral. Sa puissance physique et son endurance sont des atouts majeurs dans le jeu de Guardiola.

João Cancelo (Manchester City)
Le Portugais impressionne par sa technique et sa capacité à évoluer dans plusieurs rôles. Bien qu’il soit parfois aligné à gauche, il reste un latéral droit de formation au profil offensif très abouti.

Joshua Kimmich (Bayern Munich)
Milieu de terrain incontournable du Bayern, Kimmich a aussi souvent dépanné à droite, et avec brio. Certains estiment même qu’il surpasse Pavard à ce poste, tant par sa vision de jeu que par sa précision.

Denzel Dumfries (Inter Milan)
L’international néerlandais s’est révélé au grand public lors de l’Euro, avec un style de jeu percutant et une intensité physique constante. À l’Inter, il continue de progresser, devenant une pièce maîtresse sur le flanc droit.

Dani Carvajal (Real Madrid)
Même si ses blessures récentes ont freiné sa régularité, Carvajal reste une référence. Avec son expérience et ses nombreux titres, il incarne l’exigence du haut niveau et la stabilité dans un poste souvent exposé.

Et Pavard dans tout cela ?
S’il est indiscutablement un joueur de grand club et dispose d’un palmarès honorable, son rendement en équipe nationale reste en deçà des attentes. Face à une génération de latéraux droits aussi talentueuse qu’expérimentée, Pavard doit redoubler d’efforts pour prouver qu’il mérite encore une place parmi les meilleurs.

En résumé
Le football moderne impose aux latéraux d’être polyvalents, endurants et décisifs. Dans ce contexte, Benjamin Pavard semble avoir perdu du terrain. S’il veut revenir au sommet, il devra convaincre à nouveau sur la durée, en club comme en sélection.