Max Marsh : d’un terrain de football à la vitesse de la NASCAR

Le moment le plus inattendu du week-end All-Star de la NASCAR ne s’est pas produit sur la piste, mais bien avant le départ officiel. L’équipe des stands de la voiture n°71 de Spire Motorsports a dominé la compétition en remportant brillamment le défi des mécaniciens.

Au cœur de cette performance remarquable, Max Marsh, ancien défenseur de l’université de Kansas State. Aujourd’hui changeur de pneus avant, il a troqué son casque de football américain contre celui du sport automobile. Mais au lieu de plaquer des adversaires, il se bat désormais contre les secondes.

« Les premières fois que je l’ai fait, j’ai complètement perdu mes repères », confie-t-il en riant.

De ces moments de flou à une prime impressionnante de 100 000 dollars lors d’un changement de pneus éclair, Marsh et ses coéquipiers aux épaules larges – tous anciens athlètes universitaires – ont trouvé une nouvelle voie. Une vie menée à toute allure.

« Quand on entend « pilotes, démarrez vos moteurs », l’hymne national, les avions qui passent au-dessus… on se sent vivant comme jamais », raconte Marsh.

Mais l’émotion ne s’arrête pas là. Rien ne rivalise avec un arrêt parfait : une chorégraphie millimétrée exécutée en quelques secondes.

« Il faut être une vraie équipe. Il faut apprendre à travailler ensemble. Sur la piste, il y a cinq gars : deux changeurs, un porteur de pneus, un homme au cric, un pour le carburant. Il faut faire confiance à chacun pour qu’il fasse sa part sans faute », insiste-t-il.

Une coordination vitale, surtout dans un environnement bruyant et stressant où chaque milliseconde peut valoir une victoire… ou une lourde défaite.

« C’est un travail très intense, et on peut facilement s’y ridiculiser », ajoute-t-il.

Une simple erreur dans les stands peut briser l’élan d’une course, comme une fausse note dans une symphonie de vitesse et de précision. Une défaillance, et tout s’effondre.

« C’est comme si on faisait perdre son propre club de football », compare Marsh. « Quand ça tourne mal, tout le monde vous en rend responsable. »

Mais lorsque tout fonctionne à la perfection, la satisfaction est immense. Un regain d’adrénaline qui donne un nouveau souffle, un carburant pour construire un avenir différent.

« C’est incroyable. Je suis reconnaissant. Je crois que tout arrive pour une raison. Je ne regrette rien de ma carrière dans le football, car c’est elle qui m’a mené ici. Et honnêtement, je ne voudrais être nulle part ailleurs », conclut Marsh.

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